5 jours a Venise, on avait oublie le bruit des voitures et nous voici a Mestre, la zone industrielle de la ville.
Pendant une journee et demie, nous suivons la longue route droite et passante qui quitte la lagune.
Impossible de bivouaquer caches en ces lieux, on se detourne de 6 kilometres pour le camping d'Eraclea Mare. Mais a la nuit tombee, l'entree est fermee. Il est 19 heures passees, nous longeons le camping et debouchons sur un parking ou se trouve un camping-car allemand. On se dit qu'on peut dormir a cote. On se salue de loin et on monte bien vite la tente quand les Allemands nous apprennent que les lieux sont mal fames (rodeurs et prostituees) :
- « On a peur ici, on prefere s'en aller. »
Le camping-car repart et nous laisse seuls ; une voiture commence a roder. On prend nos clics et nos clacs, on arrime la remorque. Et la, pas de bol ! Il manque une attache ... On met au moins 10 minutes a la retrouver. C'est toujours dans ces moments la que ca arrive !
1 kilometre plus loin, on s'arrete dans un champ de vignes, l'endroit parfait. Ici, on est au calme. Juste le temps de manger et de se coucher, il pleut.
Nous roulons encore 2 jours jusqu'au camping de Trieste.
Arrives a Trieste, le temps est lourd, on s'installe, on monte la tente et on redige notre journal au chaud dans le bar-resto du camping. Un gros orage eclate : dodo le rechaud, on mange au resto !